Expérimentations animales : une protection juridique pour les laboratoires - Le monde de Lucha (2024)

3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:34

En France un animal meurt sous la torture toutes les 12 secondes au nom de la recherche médicale et pharmaceutique ou sous les tests demandés par les fabricants de produits phytosanitaires (pesticides) et de produits chimiques de toutes sortes (produits ménagers, cosmétiques, gaz lacrymogènes, armement ect...).

La réalité, les vrais cobayes c'est nous ! Voyez le scandale du médiator (500 morts) et avant lui tant d'autres médicaments retirés du marché à cause d'effets secondaires néfastes voir mortels pour les humains.

Et pourtant ils avaient tous été testés sur des animaux avant leur AMM (autorisation de mise sur le marché) délivrée par l'AFSSAPS (l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) ou l'EMA (l'Agence Européenne des Médicaments) en cas de reconnaissance mutelles du médicament par les Etats membre de l'UE.

Par obligation légale, tous les médicaments sont testés sur les animaux avant d’être autorisés à la vente. Or, les effets secondaires de médicaments sont parmi les quatre principales causes de mortalité dans les pays développés. En France, ils font tous les ans près de vingt mille morts et causent 1,3 million d’hospitalisations. Les tests sur animaux sont donc gravement défaillants. En réalité, le «modèle animal» est une fiction. En effet, deux espèces différentes ont des patrimoines génétiques différents et donc des activités biologiques (par exemple la réaction à un test) différentes.

Je le redis l'animal n'est pas le modèle biologique de l'homme, la preuve :

Selon un article publié récemment dans le périodique médical The Lancet, les “effets secondaires de médicaments ont atteint des proportions épidémiques et augmentent à un rythme double de celui des prescriptions. La Commission européenne a estimé en 2008 que les effets secondaires tuaient 197 000 citoyens européens annuellement, avec un coût de 79 milliards d’euros.” Les auteurs signalent également : “Il est de plus en plus évident qu’un important facteur contribuant à ce problème est la confiance de l’industrie pharmaceutique dans l’utilisation d’animaux pour prédire les effets des médicaments sur l’homme. Les énormes différences entre espèces animales, non seulement dans les maladies mais aussi dans la façon de répondre aux médicaments, sont maintenant bien connues. Plusieurs études ont montré que les résultats des tests sur des animaux échouent fréquemment à fournir des applications cliniques ; leur aptitude à prédire les effets sur l’homme est de l’ordre de 37 à 50%, soit une fiabilité aussi aléatoire que de jouer à pile ou face.”

Source :

et (en anglais)

“Open letter to UK Prime Minister David Cameron and Health Secretary Andrew Lansley on safety of medicines.” Expérimentations animales : une protection juridique pour les laboratoires - Le monde de Lucha (1) The Lancet, Volume 377, Issue 9781, Page 1915, 4 June 2011.

Des alternatives modernes, efficaces et moins coûteuses au tests sur les animaux existent :

Les études par la toxico-génomique est un moyen rapide, efficace pour tester les effets toxiques – y compris le cancer – de produits chimiques :

La toxico-génomique est une méthode d’évaluation des risques toxiques de produits chimiques, basée sur deux avancées de la biologie moderne : la culture de cellules humaines et les « puces » à ADN. Plutôt qu’une explication technique, il est plus simple d’expliquer la toxico-génomique à un non-spécialiste au moyen d’une image. Si l’on a eu l’occasion de visiter la salle de contrôle d’une centrale électrique, on se souvient certainement de ces murs tapissés de multitudes de voyants lumineux, chacun représentant un organe de la centrale, l’intensité du signal lumineux étant peut-être même modulée selon l’activité de cet organe.


La puce à ADN permet (virtuellement) de s’installer dans la salle de contrôle de la cellule (son noyau), qui apparait ainsi tapissée de voyants lumineux dont chacun est affecté à un gène particulier. Si un produit chimique active un gène,le voyant devient rouge. S’il le désactive, le voyant devient vert. S’il n’a pas d’effet, le voyant reste blanc, et le voyant est éteint si le gène ne répond pas. L’observation des voyants représentant des gènes répondant à une agression toxique permet donc d’identifier le cas échéant les diverses toxicités de la substance.

ON NOUS MENT ! INFORMEZ VOUS :

http://antidote-europe.org/

Claude Reiss est président d’Antidote Europe. Ce comité scientifique a travaillé pour que la toxicogénomique figure dans le projet REACH (Enregistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques). Bien qu’elle y soit inscrite, la Commission européenne n’envisage pas de la mettre en œuvre avant plusieurs années. Ce refus, non motivé, permet donc de continuer à tester les produits chimiques par les méthodes traditionnelles sur des animaux, en violation flagrante avec la directive européenne 86/609 qui fait obligation de stopper toute expérimentation animale dès qu’une méthode n’utilisant pas d’animaux est disponible. Cela confirme le puissant lobbying qu’exercent les instituts pharmaceutiques pour défendre leurs intérêts.

Published by Lucha-Marie-PauleF Lucha - dans Animaux
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